Qu’est-ce que c’est ?
Les Marches de Bretagne constituent l’ancienne zone frontalière entre la Bretagne et la France où de grandes et petites forteresses furent construites pour former une ligne de protection du nord au sud.
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Qui, quand, où, pourquoi, comment ?
Les marches datent du Moyen Age (période qui s’étend du Ve au XVe siècles), au temps où la Bretagne était indépendante.
Aux VIIIe et IXe siècles, le royaume franc décide de bâtir des forteresses afin de se protéger des incursions bretonnes.
Les Bretons, de leur côté, font de même pour lutter contre les volontés d’expansion du royaume français.
Ces fortifications délimitent tout un passage frontalier appelé « marches », du latin « marca » qui signifie « limite ».
Les personnages les plus connus de l’histoire bretonne et française s’illustrent dans les conflits qui ont lieu sur le territoire des Marches : Bertrand du Guesclin, son fidèle ami Olivier de Clisson, mais aussi la duchesse Anne de Bretagne ou bien encore Gilles de Rais.
Aux VIIIe et IXe siècles, le royaume franc décide de bâtir des forteresses afin de se protéger des incursions bretonnes.
Les Bretons, de leur côté, font de même pour lutter contre les volontés d’expansion du royaume français.
Ces fortifications délimitent tout un passage frontalier appelé « marches », du latin « marca » qui signifie « limite ».
Les personnages les plus connus de l’histoire bretonne et française s’illustrent dans les conflits qui ont lieu sur le territoire des Marches : Bertrand du Guesclin, son fidèle ami Olivier de Clisson, mais aussi la duchesse Anne de Bretagne ou bien encore Gilles de Rais.
Du premier royaume breton fondé par Nominoë vers 840 au duché d’Anne de Bretagne à la fin du XVe siècle, les marches voient la guerre, le sang et les larmes, mais ce n’est pas tout !
Car la région-frontière entre la France et la Bretagne que constituent les marches n’est pas seulement un lieu d’affrontements. C’est aussi une zone d’échanges économiques et culturels. Du sel au vin en passant par l’architecture, les marchandises ou les savoir-faire circulent de part et d’autre, du Mont-Saint-Michel à Machecoul.
Car la région-frontière entre la France et la Bretagne que constituent les marches n’est pas seulement un lieu d’affrontements. C’est aussi une zone d’échanges économiques et culturels. Du sel au vin en passant par l’architecture, les marchandises ou les savoir-faire circulent de part et d’autre, du Mont-Saint-Michel à Machecoul.
Seulement voilà, la terrible bataille de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488 sonne le glas de l’indépendance bretonne. Le duché vaincu se retrouve sous la domination française. Puis, suite au mariage de Claude de France, fille d’Anne de Bretagne, avec le roi de France François Ier, un traité est signé en 1532 : la Bretagne est alors véritablement unie au royaume français.
C’est la fin de l’indépendance bretonne, mais ce n’est pas la mort des marches, bien au contraire ! Beaucoup des vaillantes forteresses sont toujours bien présentes aujourd’hui. Témoins des grandes heures de la Bretagne au Moyen Age, elles sont aussi tournées vers l’avenir dans une démarche de candidature à l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO et sont plus que jamais une voie d’échanges fertiles et féconds.
C’est la fin de l’indépendance bretonne, mais ce n’est pas la mort des marches, bien au contraire ! Beaucoup des vaillantes forteresses sont toujours bien présentes aujourd’hui. Témoins des grandes heures de la Bretagne au Moyen Age, elles sont aussi tournées vers l’avenir dans une démarche de candidature à l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO et sont plus que jamais une voie d’échanges fertiles et féconds.
Projet Unesco
Les villes des Marches de Bretagne se sont associées afin de déposer une candidature en vue d’une inscription au patrimoine de l'UNESCO.
Stéphanie Vincent en compagnie de Monsieur Michel Cadot, préfet d'Ille-et-Vilaine et de la région Bretagne, et de Madame Françoise Gatel, maire de Châteaugiron, en pleine discussion sur la candidature à l'inscription au patrimoine de l'UNESCO des marches de Bretagne (mairie de Châteaugiron, le 3 juillet 2010).
Le projet d'inscription des Marches de Bretagne à l'Unesco a notamment fait l’objet d’une émission spéciale de télévision, sur France 3.
En effet, le magazine télévisé "Des Racines et des Ailes" a consacré un de ses numéros à « La Bretagne au cœur » le mercredi 3 mars 2010.
Il évoque, par exemple, les villes de : Fougères, Vitré, etc.
En effet, le magazine télévisé "Des Racines et des Ailes" a consacré un de ses numéros à « La Bretagne au cœur » le mercredi 3 mars 2010.
Il évoque, par exemple, les villes de : Fougères, Vitré, etc.
« L’Enigme de l’enluminure : Derval ou Châteaugiron ? » est un livre qui a permis d'inscrire Châteaugiron sur la liste des villes bretonnes candidates au projet d'inscription des Marches de Bretagne à l'Unesco.